Le département CODDE profite de l'actualité pour décrypter la tendance suite au film Don't look up.
Le film est porté par un casting composé de Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence interprétant deux scientifiques essayant d'annoncer la fin du monde et de mobiliser les habitants de la Terre. Ils sont entourés notamment par Meryl Streep, Jonah Hill, Rob Morgan, Cate Blanchett, Tyler Perry, Mark Rylance, Ariana Grande et Timothée Chalamet.
A travers ce film, les acteurs souhaitent dénoncer la difficulté à prévenir le monde face :
- à la désinformation,
- au déni
- aux sarcasmes du monde médiatique, du monde politique et du grand public,
- à la cupidité et à l'inaction des grands décisionnaires pris sous la coupe de puissants créateurs des grandes entreprises technologiques.
Le film est directement inspiré par le thème de l'actuelle crise climatique.
Disponible sur Netflix depuis le 24 décembre, cette initiative a depuis pris de l'ampleur. Nous constatons que le film et les idées sous jacentes sont relayées sur les réseaux sociaux et autres médias. Dans The Guardian, le climatologue Peter Kalmus déclare « [Ce film] est une satire. Mais en tant que climatologue faisant tout ce que je peux pour réveiller les gens afin d'éviter une destruction planétaire, c'est aussi le film le plus précis relatant l'absence terrifiante de réponse de la société face à la crise climatique que j'ai pu voir »
Derrière cette tendance ponctuelle se cache un vrai sujet de fond. En 2009 un autre sujet d'actualité était le Syndrome du Titanic, initiative Française qui reprenait l'ensemble des mêmes enjeux que Don't look up : "Le scepticisme que j'observe chez certains à l'égard du changement climatique revient à naviguer avec un bandeau sur les yeux par temps de brouillard, à fond les manettes dans une mer parsemée d'icebergs" - Nicolas Hulot. 13 ans plus tard l'actualité reste donc la même.
En tant qu'acteur du changement climatique, quel regard portons nous sur ces 13 années passées ? Le phénomène Don't look up souligne les enjeux mais également l'attente du secteur. Il convient que chacun, à son échelle, participe à une société plus durable.
Janvier 2022