La Convention Citoyenne pour le Climat : le souhait d’un numérique plus durable
La Convention Citoyenne pour le Climat (juin 2019-juin 2020) a montré la forte attente des français en matière d’actions concrètes pour la protection de l’environnement. Parmi ses propositions, l’une vise à Accompagner l’évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux : « Nous voulons que d’ici 2025 le numérique soit un moyen pour participer à la transition et non pas un outil qui contribue toujours davantage à la hausse des émissions. »
L’illusion d’un numérique immatériel et illimité semble se fissurer. Individuellement et collectivement, nous devons retrouver notre capacité à nous interroger sur nos besoins : avons-nous besoin d’autant d’équipements électroniques et d’en changer si souvent ? Avons-nous besoin de la 5 G ?
Dans ce contexte, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020, vise à répondre en partie à cette attente.
A compter du 1er janvier 2022, les fournisseurs d’accès aux réseaux internet et mobile informeront les consommateurs sur l’impact environnemental de leurs consommations de données.
Création d’un référentiel d’affichage environnemental des services numériques
Pour mettre en application ce projet de loi et assurer la pertinence et véracité des informations transmises aux consommateurs, la création d’une méthodologie de calcul est nécessaire.
L’ADEME a mandaté le consortium NégaOctet pour l’accompagner dans la rédaction d’un référentiel d’affichage environnemental portant sur les « services numériques aux particuliers ». Les équivalents d'émissions de gaz à effet de serre seront traités en priorité. Toutefois, étant donné la pluralité des enjeux environnementaux auxquels renvoient les services numériques, une approche multi-critères sera proposée.
En tant que membre du consortium NégaOctet, le LCIE Bureau Veritas participe à ces travaux qui seront publiés lors du 1er semestre 2021.
Septembre 2020