L'édition Septembre/Octobre d'Isère Mag met en lumière la société Serge Ferrari, leader français des toiles composites.
Quel point commun y-a-t-il entre l’anneau de patinage de vitesse des Jeux olympiques de Pékin, le Groupama stadium de l’Olympique lyonnais ou encore le court de tennis Philippe-Chatrier à Roland-Garros ?
Les toits en toile composite de ces trois structures sont tous signés Serge Ferrari, un groupe basé à La Tour-du-Pin (38) qui fabrique son propre fil à base de PET et qui tisse et enduit en interne ses produits. Leader sur le marché français et parmi les cinq plus grosses entreprises sur le marché mondial de l'architecture tendue, du recouvrement de façade et des structures modulables des équipements de protection solaire et de marine, le groupe ne se cantonne pas aux équipements sportifs.
De l’exposition universelle de Dubaï au Grand Palais Éphémère de Jean-Michel Wilmotte, à Paris, les toiles Serge Ferrari et les applications d’architecture légère et d’aménagement se sont progressivement imposées dans les grandes réalisations internationales depuis la création, en 1973, de la technologie Précontraint par Serge Ferrari, le fondateur de l’entreprise.
Innovation et acquisitions…
Avec 34 brevets actifs, Serge Ferrari continue à mettre l’innovation au cœur de sa stratégie : avec ses toiles traitées antivirus, par exemple, sorties durant la crise du Covid, celles anti-feu – la membrane est conçue à partir de verre – ou encore avec sa gamme Loop, créée à partir de fils polyester et de polymères 100% recyclés. Les 50 chercheurs du groupe, actuellement disséminés dans plusieurs pays, vont d’ailleurs être regroupés en Isère d’ici à l’été 2023 dans un futur Innovation center qui jouxtera le siège de l’entreprise et les deux unités de production de La Tour-du-Pin.
Ayant acquis plusieurs sociétés pour accroître son offre et maîtriser l’ensemble de la chaîne de production dont l’allemand Verseidag, leader mondial du marché des membranes de verre PTFE, le taïwanais Fit, le turc Ferrateks et l’italien Giovanardi, devenu Giofex, Serge Ferrari a vu également ses effectifs doubler en cinq ans.
L’entreprise, dont les produits sont aujourd’hui commercialisés dans 80 pays a affiché en 2021 une croissance de 46 % ! “Le marché est porteur, juge Christophe Mouazé, et l’usage de nos toiles correspondent aux enjeux de demain : en architecture, tout le monde cherche à construire mieux, plus léger et durable, avec un impact environnemental réduit.”
Poursuivre sa croissance sans impact négatif supplémentaire
Serge Ferrari met actuellement en place sa nouvelle approche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
“D’ici à 2030, nous allons réaliser davantage de croissance avec zéro impact négatif supplémentaire dans trois domaines clés : l’humain, l’environnement et l’innovation durable”, précise Christophe Mouazé, qui liste des solutions concrètes à l’appui comme l’emploi de matériaux 100% recyclés dans la composition des produits ou l’utilisation d’énergie verte.
Pour Sébastien Baril, premier président du directoire, il s’agit de “montrer la voie aux entreprises du secteur qui veulent se développer dans cette direction”.
Fiches FDES : Outil de mesure de l’empreinte environnementale
Pour garantir l’excellence sanitaire et environnementale, Serge Ferrari mesure l’empreinte environnementale de ces produits grâce aux fiches FDES (base de données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment et la RE2020 en France).
Le Groupe Serge Ferrari fait appel à l’expertise du LCIE Bureau Veritas depuis 2020 pour la réalisation de ses fiches FDES. Ces déclarations sont réalisées par Olivia DJIRIGUIAN qui a obtenu récemment son habilitation FDES.
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Novembre 2022